Patrimoine & Histoire

Marolles, un village plein de couleurs

L’origine du nom de Marolles viendrait d’un dérivé du mot « mer », « mare » ou « mais », liée aux marais. Au XIIème siècle, on écrivait « Marollac » ou « Marollea ».

En 1336 dans un acte de donation du diocèse de Chartres, le nom de la paroisse s’écrit « Mesrolles ». Jusqu’au XVIIIème siècle le nom de notre commune était « Marolles -les- Blanches », probablement en lien avec le couvent sis dans la maison appelée Closerie aujourd’hui.

La commune de Marolles fait partie de l’arrondissement de Blois, du canton D’Onzain, et de la communauté d’agglomération Agglopolys. Avec sa réserve naturelle et son caractère rural, elle est le poumon vert du groupe communautaire.

La superficie de la commune est 988 hectares ; 747 habitants y ont été recensés en 2012. L’habitat est groupé en trois unités : le bourg, Villemalard, et une petite partie du hameau de Villerogneux, partagé avec Villerbon.

Marolles était jusqu’au XIXème siècle une commune viticole, réputée pour son gros noir apprécié des négociants de Paris. Le phylloxéra a eu raison de la plupart de ses vignes et les événements du XXème siècle n’ont pas favorisé le retour de cette production.

Les gens de Marolles sont surnommés par ceux qui connaissent l’histoire du village sous le nom de fourmis rouges. Ce seraient les habitants de Villebarou qui auraient ainsi désignés, parce qu’ils étaient pauvres et travaillaient ardemment pour survivre. La couleur rouge correspond aussi à la tendance républicaine plutôt de gauche de la commune. On dit aussi que c’était le nom de bataille des gars de Marolles lorsqu’ils s’affrontaient aux puces noires de Villebarou pour les plus jolies filles du pays (qui étaient de Marolles bien entendu…)